Le destin. Voila son excuse à sa douleur. Voila ce qui expliquait la douleur qui battait la tête de Maya. À cette exécrable odeur de mort, c'était rajouter une odeur sombre et subtile de déni. Elle ne veut pas croire que la seule personne qu'elle aie jamais aimer ne puisse que se laisser emporter. Épuisée par le mois de marche qui l'on mener jusqu'ici, elle prend du mieux. Mais une partie de son âme préfère prétendre qu'un jour, son Michael sortira de son urne, une beau sourire aux visage comme avant. Il ne peux pas avoir perdu son combat. Pas comme elle connait son ange de cinq ans son ainé. La femme avait impression d'être morte quand il avait expiré cette dernière parcelle de vie.
Était-ce le destin qui l'avait mené à suivre cette longue route vers ici? Pourquoi ce matin-là, c'était-elle réveiller en même temps que le soleil? Pourquoi était-elle incapable de dormir sans qu'il ne soit à ses côtés? Le sommeil léger avait été perturbé par un léger craquement dans le corridor! Plus le temps passait, plus le sommeil semblait avoir raison de sa vie.
À cinq heure du matin, elle était sur pied. Ce qu'elle se trouvait pathétique. Incapable de trouver sommeil parce que son ange était mort! Sa nuit avait été courte mais elle n'avait pas été bénéfique. La bague en or miroitait sous les rayons de lune qui pénétrait par infraction dans la chambre de la demoiselle. Elle s'habilla lentement. Un kimono noir classique. Elle laissa ses cheveux libres. Elle n'avait même pas regarder combien il faisait à l'extérieur. Mais la douleur d'être encore seule dans sa chambre l'opprimait. Elle devait sortir. Pour ne plus se sentir seule au monde.
Les premiers rayons du jours faisait doucement leur apparitions. Et la jeune femme se sentait si faible d'affronter un autre jour sans Mich. Dieu le lui avait ravi au mauvais moment, elle le sentait. Elle le présentait. Le pire restait à venir. Les larmes aux yeux, la jeune femme s'assit sur un banc et son regard se perdit devant le soleil qui se levait en douceur. La vie sans son amoureux était pour elle un supplice. Tout dans leur amour était trop parfait pour mourir ainsi. Elle se leva debout.
Elle dansait comme elle faisait les derniers matins de vie de son époux. Pour le simple plaisir de le voir sourire. Elle revoyait ses yeux clairs qui brillait en suivant les formes de la jeune femmes qui se laissait emporter par leur routine matinale. Et soudain, un haut-le-coeur s'empara du jeune homme qui vomissait. Et la jeune femme se surprenait aujourd'hui, à avoir la nausée. Sans en savoir la raison. La tête lui tournait, mais elle mettait cela sur la fatigue. Son kimono trainait par terre. Elle se assit à nouveau sur le banc et se mit à pleurer comme une bonne. Pourquoi n'arrivait-elle pas à oublier sa douleur? Et la mort de son mari?